Fascinante Tentation
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Fascinante Tentation

Le meilleur moyen de résister à la tentation... c'est d'y céder...
 
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 Eviter des parents envahissants

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Meaghan Turner
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Meaghan Turner


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MessageSujet: Eviter des parents envahissants   Eviter des parents envahissants Icon_minitimeMar 25 Mai - 22:49

Tournant une page du livre que j'étais en train de lire, je tentais d'ignorer ostensiblement mon portable qui faisait un boucan du diable en vibrant sur la table en bois du salon/cuisine de ma Grand-mère. J'avouai être bien contente que ma cousine ne soit pas là, elle aurait décroché à ma place, comme elle procedait ces derniers jours quand je venais à Forks. C'était, techniquement parlant, l'endroit au j'aurais dûe être le plus au calme, sans fan histèrique aux trousses, ni responsabilité sur ma prétendue relation avec Aaron, d'ailleurs j'ajoutais mentalement un nouvel élèment à ma liste de problème actuels, du fait que Aaron avait l'attention d'épouser son petit copain, et que du coup je devais me trimballer avec un caillou au doigt à chaque fois que je sortais de chez moi.
J'y jetais d'ailleurs un rapide coup d'oeil au cas où Roman aurait voulu me jouer un sale coup en la cachant, mais elle était toujours là où je l'avais laissé : au milieu du bordel dans un bocal près de la porte d'entrée.
La cacophonie de mon portable s'arrêta au moment où je reprenais ma lecture en m'enfonçant un peu plus dans ma chaise et en jetant mes pieds sur la chaise d'en face.
Pour en revenir au point que j'abordais tout à l'heure, le seul endroit calme que je connaissais était la maison de Jack, aussi étonnant que cela puisse paraitre. Mais étant donné que les personnes auxquelles je ne voulais sans aucun pretexte parler n'avait pas son numéro et qu'il n'était pratiquement jamais chez lui, j'avais carrement l'impression d'être dans une foret paumée dans un lieu coupé de tout, bien que la nationale passe quelques centaines de mètres plus loin.
Je n'avais pas vu ni Ava, ni Lilou, ni Elijah depuis que leur avion s'était posé et qu'Aaron avait ramené sa poire à Seattle.
Ni Wesley d'ailleurs, depuis que j'avais découvert qu'il enquêtait sur moi et qu'en restant près de moi il y avait toutes les chances qu'il remonte au vrai monde surnaturel de la région. Comme je l'avais expliqué à Jack, je n'avais que des problèmes, et très peu de solution pour les réduire.
Je lui avais évidement raconté l'histoire d'Aaron quand il m'avait proposé de m'accompagner voir Elijah à la réserve qui était sur son chemin pour lui même y aller, parce qu'il essayait de calmer le jeu pour sa pseudo-soeur, bien qu'Ava se soit déjà sauvé contrairement aux réclamations des Quilleutes. J'avais décliné l'invitation en lui racontant ce à quoi je m'étais engagée auprès de Aaron. Je lui avais bien evidement fait promettre de ne le raconter à personne, mais je suis certaine qu'à l'heure qu'il est, Lilou est déjà au courant depuis longtemps, sauf si Jack avait tenu parole, parce si Lilou le savait, je suis certaine qu'elle l'aurait dit à Elijah, qui serait déjà venu me voir. Sauf s'il avait véritablement arrêter de penser à moi comme je le craignais, bien que lui, au contraire, occupe mes rêves et allimente une bonne partie de mes fantasmes.
Quand je dis que je n'ai que pas beaucoup de solution, je veux dire que j'en ai que quatre :
-Me marier (ce qui du coup m'arrangerait par rapport à mon père mais qui m'embeterrais quand même car il refuserait surement de m'adresser la parole et le decevrais) ;
-Faire semblant de me marier ( ce qui arragerait Aaron, mais qui ne marcherait pas envers mon père, car comme je le connais, ferait des recherches et découvrirait la supercherie) ;
-Mourir (un peu radical, je n'y pense pas vraiment c'est juste pour en venir au point suivant ) ;
-Faire semblant de mourir (heureusement que j'ai beaucoup de relation qui pourrait m'aider à mettre mon plan diabolique à execution, mais qui m'obligerait à fuir pour le reste de ma vie, en ne m'attachant à persone et en ne m'arrêtant jamais, sauf peut-être quelques mois dans un village paulé de l'himalaya).

Mon téléphone se remit à vibrer, c'était Meryl, je décrochai donc.
-Répond à ton père au téléphone. Ne me dementi pas, il vient de m'apeller pour me dire de te dire de décrocher.

-Mh, je faisais la sieste là, fis-je en mimant un baillement.
-Décroche quand ton père t'apelle !
-Attend, j'ai un double appel, si ca se trouve c'est lui, je décroche, bye Ery!

Et je racrochais en éteignant mon portable, soupirant je ramassais mes affaires et me dénichai un sac pour les entasser dedant. L'alarme de ma montre sonna, me rapellant qu'il fallait que je me mette en route pour Seattle. Il fallait que je prenne une douche et que je me change avant de rejoindre Aaron, ce que j'expediais en un petit quart d'heure, enfilant mes escarpins qui me filaient des ampoules je sortis dans la rue froide et demarrai ma voiture pour aller prendre l'autoroute qui allait dans la salle de conférence où je devais me rendre en regrettant de ne pas mettre le cap sur la villa des Sawcha. Je passai devant la boutique où travaillait Lilou en essayant de la distinguer dans la vitrine, mais je me reconcentrais assez vite sur la route évitant ainsi un carton avec une petite voiture.
Donc une heure un quart et des poussières plus tard, je montais les escaliers qui menaient à la salle de conférence. Je souris avec un petit signe de main en passant devant des photographes, constatant avec joie que je n'avais pas oublier de remettre ma bague. Aaron m'acceuillit en me serrant dans ses bras et je saluais Cathy assise dans les rangs devant moi en m'asseyant derrière la table, à la place que portait mon nom, à côté d'Aaron et des autres membres de son groupe, je fis la bise à Arthur, le guitariste et à Ian, le batteur ainsi qu'à James, le futur et tendre d'Aaron en le félicitant discrètement quand il fit une remarque sur la bague que je portais en retenant un sourire. Puis la conférence commenca.

Les journalistes entamèrent sur les questions banales sur l'actualité du groupe d'Aaron ainsi que mon avis sur les récentes réedition de mon livre. Puis ils commençèrent à me demander pourquoi j'avais fait cette séance de photo et si j'allais ouvrir la soirée de promotion pour un nouveau parfum, ce à quoi je répondis négativement. Puis, comme tout le monde si attendait, sur notre mariage à Aaron et moi. Il me prit la main en me regardant tendrement, glissant sa main sous la table pour prendre celle de James. Je le laissais répondre, acquiescant ou appuyant certaines de ses affirmations, étant donné que c'était pas mon mariage, entre chacunes de ses annonces, j'essayais de m'imaginer la tête que tireraient les journalistes le jour où ils verront James remonter l'allée à ma place.
On me redemanda si j'avais un autre livre ne préparation et si le groupe préparait un autre album puis nous laissèrent filer.
Je laissais les membres du groupe pour retourner à ma voiture quand je reçu un texto de mon père, me surprenant étant donné que j'ignorais qu'il savait se servir d'un téléphone portable.

"Je veux te voir la semaine prochaine en France"

Tu parles, Charles ! Dégainant mon propre téléphone je composais le numéro d'une amie.

-Eve ? fis-je avec ma voix la plus enjouée. Comment se passe ton shooting photo ?
-Meghan Turner, l'inssaisissable ! répondit-elle en prenant son temps. Comment vas tu ?
-Assez beien et toi ? Ton travail avance ?

-Et bien figure toi que non, ca aurait été plus simple si tu avais accepté de poser pour moi, je t'ai trouvé géniale sur les photos pour cette marque de vêtements. En plus ton visage sera en première page que pendant trois mois. Ce n'est rien !
-A ce propos, j'ai decidé d'accepter ton offre.

-Quoi ? Murmura Eve après un long silence
-J'ai dit que j'acceptais, répondis-je avec une voix moqueuse.

Elle hurla de joie, je l'imaginais très bien en train de sautiller partout en aggripant son assistante, à qui elle transmit les nouveautées entre deux hurlements.
-Du calme Eve, quand est ce que je dois venir ?
-Demain tu peux ?
-Je peux ce soir.
-Alors dix sept heures à Portland.
-Portland ? Qu'est ce que tu fiches là-bas ?
-Ne m'en parle pas, ils ont réussi à me dénicher qu'un minable petit local à Portland.
-Euh, minable, quand tu utilises cet adjectif j'ai du mal à te croire.
-Bon, peut-être que ce n'est pas si minable que ça. Bref, viens à dix sept heures.
-Je serais rentrée pour quelle heure ?
-La séance durera environ une heure et demie, deux heures, donc eum. Stacey combien ca fait de temps pour quelle rentre à Seattle ? fit elle en couvrant le téléphone de sa main. Vers 21h30 ou 22 heures.
-Ok, à tout à l'heure.

Je raccrochais avec un énorme sourire, comme ça, mon père allait me ficher la paix pendant trois mois étant donné que personne ne goberait ma soudaine disparition du monde mondain alors que je tentais de percer.
Sauf qu'avant de prendre la route pour Portland, je devais rentrer pour me changer, du coup je repassais par Port Angeles, et en passant dans une des rues ma petite voix intérieure démoniaque me souffla que j'avais bien fait de partir refaire ma vie à New York, mais preferant l'ignorer j'entendis percer ma voix de la raison qui me disait d'aller voir et parler à Elijah, parce que je lui devais réellement des excuses pour m'être barrée ainsi et ne pas lui avoir donné des nouvelles. Je me garais donc et sortai de ma voiture en baissant les yeux pour entrer dans une petite boutique gerée par des Indiens qui me meprisaient en twin set rouge et blanc, largement decolleté, escarpins de dix centimètres rouge pétant et jupe droite rouge.
Trois regards qui me dépassaient d'une tête se tournant vers moi, je me pris à rougir et a passer nerveusement ma main dans mes boucles et mes boucles d'oreilles.

-Euh ... Elijah est là ?
fis-je en sachant pertinement que même si ce n'était pas le cas, ils sauraient où il était.
-Non, en répondit un en me fusillant du regard.
-Ok, fis-je en voyant la teinture remuer, de peur que Lilou ou qui que ce soit me voit dans cette situation honteuse. Merci ... au revoir.

Et je retournais dans ma voiture en démarrant en trombe sans passer chez moi pour me changer.
La séance me fatigua au plus au point mais les photos que me montra Eve à la fin me remplit de joie. Rien que me rememorer mon visage pomponné, les joues rosies, les lèvres colorées mes boucles rousses tombant comme par magie sur mes épaules dans un souffle immaginaire de vent et portant une belle petite robe verte me faisait sourire.
En arrivant dans les environs de Port Angeles, en ayant fait un grand détour, parce que j'aimais me faire souffrir, je décidai de repasser à la boutique en esperant qu'elle n'était pas déjà fermée.
Ce n'était pas le cas bien que la plupart des lumières soient éteintes.
Pour la troisième fois de ma journée je lorgnais à l'intérieur avant d'entrer, je retombais sur le même indien qui m'avait adressé la parole tout à l'heure.

-T'as rien à faire ici, me lançant il, dedaigneux.
-Et si j'en ai envie ? fis-je en le fusillant du regard.
-Va t-en.
-Non, fis en posant mes mains sur mes hanches. Pas tant que je ne saurais où il est.

Me prenant par surprise il me poussa, presque me porta jusque dehors où il referma avec fracas la porte du magasin à mon nez. Je tapais sur le trottoir du pied d'un geste ragueur, que je trouva très pueril ma colère passée. Je l'injuria un peu et relançant mes cheveux en arrière je rentrais dans ma voiture dont je claqua la portière. Je me forçai à respirer calmement, refusant de demarrer dans cet etat. Je posais donc ma tête sur le volant en attendant que mon pouls se calme.
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Ava-Nora Sawcha
Elevée chez les Volturri
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MessageSujet: Re: Eviter des parents envahissants   Eviter des parents envahissants Icon_minitimeJeu 1 Juil - 23:35

Ava referma la benne à ordures en regardant avec tristesse le visage de l'homme qu'elle venait d'assassiner sauvagement et s'essuya les mains sur ce qui lui restait de jupe. Elle posa un bout de tissu devant sa bouche et son nez avant de reprendre une profonde respiration et la garder. Elle ne sentit que des odeurs humaines sommairement effacées et ceci la soulagea de voir à quel point ce moyen la protegeait pour le mieux. Elle remonta ses cheveux et en fit un chignon irregulier au creux de sa nuque à l'aide d'une cordellette de cuir qu'elle avait fait à partir du cuir de la ceinture d'une de ses victimes. Elle attendit qu'une voiture passe et traversa la petite rue eclairée et entra en forcant un peu la porte dans le bureau de la poste de Port Angeles. Elle devait faire très vite et très attention car en plus du fait que le petit bâtiment se trouvait presque en face du magasin que tenaient les Quilleutes, elle était dans un tel état de fatigue à cause de l'accident de l'autre jour qu'elle ne parvennait plus à créer un bouclier autour d'elle, même pas un petit, ce qui ne lui était jamais arrivé avant. Elle était blessée et crevée, ca mission était franchement pur folie. Personne n'était à l'horizon, ni dehors ni dedans. Elle s'introduisit dans la salle où étaient exposés les colis, elle sortit de sa poche le reçu qu'elle avait trouvé chez Jack et qui portait son nom, il venait d'Italie mais étrangement, pas de Volterra, mais d'un petit village dont elle n'avait jamais entendu parler. Elle transporta l'objet dans ce qui semblait être la salle de repos des employés, elle déballa le carton et trouva un teléphone jetable à l'intérieur, petit, d'un noir classique et qui avait l'air de pouvoir resister à n'importe quoi. Elle le tourna et retourna entre ses mains en essayant de trouver une indication ou un numéro de série, elle fouilla même chaque dossiers que le portable contenait. Il n'y avait pas un seul contact, elle trouva seulement trois photos floues, l'une d'un lieu qui ressemblait à une hauteur de Volterra, mais la ville semblait bien plus éloignée. Mais elle se dit que si elle ne reconnaissait pas c'était parce qu'elle n'était jamais allée sur cette hauteur là, en se disant evidement que la ville que l'on voyait était bien Volterra, ce qui n'était pas sûr du tout. L'autre photo, elle aussi très floue, semblaient étre une bande de jeune lors d'une manifestation, car il tenait une pancarte mais impossible de dechiffrer ce qu'il y avait dessus, les personnages dessus semblaient en colère ou terrorisés. Et enfin la dernière photographie representait un panneau annonçant aux voyageurs le nom de la ville dans laquelle il entrait, celle ci était evidement aussi très floue, et il était impossible pour Ava de dechiffrer le nom de la ville.
Ava fouilla le carton à la recherche d'une autre information et en soulevant un bout de carton, elle trouva un cable qui pouvait relier le portable à u ordinateur doté de port USB. Agacée, Ava posa délicatement son menton à vif sur sa main abimée et soupira, elle regarda la lune par la fenêtre distraitement et vit un ordinateur juste devant elle. Elle se precipita pour l'allumer et celui ci se revela être d'une lenteur exasperante, elle profita du chargement de l'objet pour aller explorer le lieu, elle trouva une machine à café et s'en fit chauffer tout un pot, elle retourna vers l'ordinateur pendant que l'autre machine préparait la boisson et elle tenta d'entrer sur une session, elle nétait pas protegée mais ne semblait pas pressée à s'ouvrir. Ava, qui avait une bonne partie de la nuit devant elle sortit du fauteuil et alla aux toilettes. Pour la première fois depuis des jours, voire des semaines, elle se regarda dans le miroir. Il ne fallait pas se le cacher, elle faisait vraiment peur. Ses cheveux étaient tellement souillés par de la terre, des feuilles et du sang qu'ils ne semblaient même plus être blonds. Son visage arborait des dizaines de griffures très ouvertes et quelques zonez de rougeur. Elle avait une petite griffure marron qui zebrait une de ses narines et qui semblait sérieuse, une autre du même genre s'étalait de sa paupière droite à sa pomette et une autre encore apparaissait sur son front à la limite de ses cheveux. Elle soupira et enleva les lambeaux de son manteau et commença à passer de l'eau sur ses mains, mais comme le contact de l'eau fraiche sur sa peau lui faisait du bien, elle se lava aussi les bras, le cou et le dos, et au final elle se lava completement. Elle prit beaucoup plus de temps à laver ses cheveux, la terre semblait faire partie integrante d'elle, sans parler des feuilles coincés entre ses noeuds qui avaient pour la plupart commencées à se décomposer. Elle se resolut aussi à abandonner ses vêtements trop abimés dans la poubelle et à découper les parties trop endomagées, du coup elle se retrouva dans un manteau qui au lieu de descendre jusqu'à ses genoux, il descendait jusqu'à sa taille, elle portait encore sa jupe mais avait dû se séparer de sa chemise et porter un débardeur minuscule par temps froid. Elle avait secher ses cheveux avec le seche-main automatique puis était repartie dans la cuisine, avait recuperer son café sans prendre de mug et avait filé dans la salle avec l'ordinateur, lequel avait chargé de sa propre initiative une fenêtre internet. Elle lança une recherche sur la ville d'où venait le colis et fit charger les photos du téléphone pendant que l'information chargeait, le tout en avalant regulièrement des gorgées de café directement à la cafetière. Quand les photos furent téléchargées, la vampire remarqua que les photos portaient de drôles de noms : un quart droite; inversée; à l'envers. Laissant ça comme une bizarrerie sans aucun rapport avec elle, elle s'attaqua à l'histoire de la ville. Elle découvrit que la ville se trouvait tout près de Volterra comme elle le pensait, mais rien d'autre à part des histoires étranges de meurtres non élucidés. Enfin, à part ça, il n'y avait vraiment rien à en tirer, bonjour Internet ! Ava s'interessa donc aux photos, elle regarda les photos, essaya de les rendre plus nette grâce à un logiciel que l'un des employés avait dû installer, mais rien à faire. Elle plaça donc les photos comme le disaient les indications : ele fit faire un quart de tour à droite pour l'une, en tourna complètement une, mais eut plus de mal à retourner la photo, quand elle reussit, elle ne voyait toujours pas mais des lignes épaisses semblaient de rejoindre. Elle les superposa toutes les trois et découvrit avec un hoquet un véritable message bien dissimulé. Les mots de la pancarte des jeunes se mélangeaient avec ceux du panneau routier en formant de nouveaux mots :" Danger à Volterra, ne revient pas. Emi. " Le message était donc d'Emilie, cette chère Emilie. Mais Ava se demandait surtout ce qu'elle voulait dire. En observant la photo, elle découvrit un numéro de telephone ecrit par les courbes des collines du paysages. Elle l'inscrivit sur son bras et ferma toutes les pages. Elle effaca toute l'historique d'Internet et entra sur la carte mère pour effacer les traces de son passage : le demarrage de l'ordinateur.
Elle alla ranger la cafetiere après l'avoir nettoyer en essayant de la replacer comme elle était en la prenant, en fonction de ses souvenirs et finit par terminer par les toilettes en essayant de faire disparaitre tous signes de son passage. En se dirigeant vers la sortie, elle remarqua qu'il y avait une dispute dans le magasin des Quilleutes. Elle se cacha derrière une petite poubelle quand la porte s'ouvrit en serrant le colis contre sa poitrine agitée par son rythme cardiaque très elevée. Elle passa sa langue sur ses lèvres entaillées et glissa un regard sur la rue, elle y vit une Meaghan tapant du pied comme une enfant et pestant contre une porte fermée. Ava remarqua qu'elle était absolument ravissante, et elle se rapella que son ancienne amie voyait souvent Jack, ce qui lui donna une idée. Elle attendit que le Quilleute dans la boutique s'éloigne en verifiant que Meaghan ne partait pas malgré qu'elle soit dans sa voiture. La jeune semi vampire rafla un stylo, une enveloppe et du papier. Elle griffonna quelques mots et glissa la feuille ainsi que la carte mémoire du portable qu'elle avait sû arracher à la barbare et inscrivit le nom de Jack dessus. Elle sortit discrètement du bâtiment et traversa la rue pour entrer dans la voiture de Meaghan, en pensant à prendre une grande respiration avant d'entrer. Elle s'assit sur le siège du passager et se tourna vers Meaghan sui venait de sursauter violement et reculer precipitament contre sa portière à moitiée fermée en la reconnaissant. Sa portière s'ouvrit et Ava la rattrapa de justesse avant qu'elle ne s'éffondre sur la chaussée. La vampire lui força à tendre sa main et lui mit l'enveloppe dedans, après ça elle l'attira vers elle, si près que leur visage se touchaient presques.

-Ecoute moi Meaghan c'est très important, d'accord ? Cette enveloppe contient quelque chose de très important, il faut que tu l'apportes à Jack dans les plus brefs delais. Depeche toi, je crois que ma vie en dépend. Hoche de la tête si tu as compris.

Elle acquiesça en hochant à peine son visage, mais ce geste infime avait quand même réussi à faire sautiller quelque boucles rousses autour de son visage. Ava lui sourit mais s'arrêta en entendant quelqu'un sortir de la boutique des Quilleutes et s'approcher. Elle sortit discrètement, s'agenouilla et fit le tour de la voiture sur les genoux avant de passer de voiture et voitures avant de s'engouffrer dans l'obscurité d'une ruelle. Elle s'arrêta de courir vers la en trouvant un porte feuille abandonné par terre rempli d'argent. Elle prit la direction du commissariat avant de s'arrêter precipitament en voyant une voiture rempie de lycans à en juger l'odeur d'animal que dégageait le véhicule passer devant elle en direction de la boutique. Elle réalisa à quel point elle était impuissante et surtout en danger. Elle s'engouffra dans la prmière superette qu'elle croisa et acheta de quoi se nourir rapidement. Une fois qu'elle eut le ventre plein, elle se concentra et reussit pour la première fois depuis quelques jours à reformer un petit bouclier autour d'elle. Elle ne pouvait pas retourner à sa grote parce qu'ils n'avaient plus qu'à remonter la trace olfactives qu'elle avait laissée. Elle changea de direction et se rendit à un des hôtels de Port Angeles où elle réussit à prendre une chambre sans trop attirer l'attention sur elle malgré ses entailles.
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Meaghan Turner
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MessageSujet: Re: Eviter des parents envahissants   Eviter des parents envahissants Icon_minitimeMar 27 Juil - 20:00

Avant de relever la tête, je perçu immédiatement la présence d'une personne étrangère dans ma voiture, et ça se confirma quand je regardais en direction de la place passager. Une ombre très rapide se faufila dans ma voiture sans un seul son, et ça devait être le vent qui s'était faufilé qui m'avait intriguée. Surprise, j'ai reculé précipitement, en ouvrant ma portière qui s'ouvrit au même moment où je reconnaissais la silhouette d'Ava assise. Je sentis la solidité de la portière ceder sous mon poid, j'allais tomber. Ava se pencha vers moi et me rattrapa par le poignet pour me remettre sur mon siège et refermer la portière derrière moi. Mais au lieu de me lacher elle me tira jusqu'à elle, si près que je pouvais voir tout ce qui avait changé sur elle : son oeil qui était avant d'une belle couleur dorée avait virée au rouge sang et son oeil qui était d'habitude d'un rose mouillé avait pris la même teinte que son voisin. Et puis elle semblait être passée sous un train, elle avait plusieurs entailles sur tout son visage, dont une très effrayant allant de la paupière à la pomette, et plusieurs semblaient pas mal sérieuses. Et puis elle portait quelques hématomes ici et là sur ses bras, son cou et tous les endroits que je pouvais appercevoir. J'immagine sans problème qu'elle devait en avoir ailleurs. Et puis elle semblait juste décrassée, mais son visage était encore sombre comme si elle avait passé beaucoup de temps dans la nature sauvage. D'ailleurs ses machoires étaient très serrée, et l'éclat dans ses yeux me faisaient penser à de vieux cauchemars, celui dans ceux des vampires d'il y a cinq ou six ans. Voilà comment elle avait changé, en plus effrayant, je n'avais pas remarqué ce changement la dernière fois que je l'avais vue, et puis ... il y avait tous ces meurtres, à voir la tête de Jack ... les trous dans les murs de la villa jaune, et le reste ... Ca ne pouvait qu'être son oeuvre.

-Ecoute moi Meaghan c'est très important, d'accord ? Cette enveloppe contient quelque chose de très important.

Je sentis quelque chose appuyer contre mon ventre mais je n'osais baissé le regard sur ce qu'elle me mettait entre les mains. J'étais trop hypnotisée par son regard, son parfum carnassier et sa voix sifflante entre ses dents. Je comprenais par intermitence. Il y avait quelque chose d'important, j'avais entendu deux fois ce mot, je crois qu'elle avait parlé d'une enveloppe, mais ce n'était pas sûr. Et puis ce qu'elle me collait entre les mains ne pouvaient pas en être une, c'était froid et lourd.

-Il faut que tu l'apportes à Jack dans les plus brefs delais. Depeche toi, je crois que ma vie en dépend. Hoche de la tête si tu as compris.

Elle voulait que je porte une enveloppe à Jack, ça j'avais compris. Et apparement sa vie dépendait de cette enveloppe, c'était important. J'ai donc hoché lentement la tête, essayant de retrouver mes esprits. Pourquoi est ce que je n'arrivais pas à refléchir, est ce que c'était une particularité des vampires ? Et comment faisait Lilou quand elle était avec Jack ? Est ce qu'elle ressentait ce même trouble.
Ava me sourit et je reconnus un peu de l'ancienne Ava dans ce sourire, ce qui la changeait énormément. Comme si son visage s'était durci ou fermé durant ces cinq dernières année. J'ai esquissée rapidement un sourire en hochant de nouveau la tête. Elle s'est faufilée jusqu'à l'ouverture après avoir sursauté comme si elle avait entendu un bruit et sorti en scrutant l'obscurité. Elle s'agenouilla et s'enfonca sans un bruit dans la nuit. Je me remis de ma stupeur en entendant la portière claquer derrière elle, je clignai plusieurs fois des yeux avant de regarder ce que j'avais entre les mains. C'était une enveloppe, un peu froissée et très épaisse. Je l'ouvrais et trouvais une feuille enroulée autour de ce qui semblait une carte mère ou une mémoire de téléphone portable. Je jetais un regard au papier mais je vis que quelques mots griffonés que je n'arrivais pas à déchiffrer. Je remis tout dans l'enveloppe en entendant la porte de la boutique s'ouvrir dans un tintement de clochettes. Je cachai le tout sous mon menton et le lançai sur la banquette arrière avant de me retourner vers la boutique en ouvrant a fenêtre en esperant de n'avoir pas trop l'air coupable. Il fallait que je ne tarde pas à donner la lettre à Jack, Ava sembler y tenir énormément, ca avait l'air d'être très important. Je n'avais pas beaucoup de temps à perdre, il fallait que je me débarasse de celui qui arrivait dans ma direction.

-Alors Ewan ? Tu sais où il est mainten ..., fis je ironique en perdant ma voix en appercevant l'être à ma fenêtre.
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Meaghan Turner
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MessageSujet: Re: Eviter des parents envahissants   Eviter des parents envahissants Icon_minitimeMer 15 Sep - 19:00

-Mato. Bonsoir, l'ai je salué.
-Bonsoir Meghan, a t-il fait quand j'ai ouvert ma portière pour pouvoir lui parler correctement après avoir verifié que mon menteau cachait bien l'enveloppe.
J'ai défais ma ceinture de sécurité et je me suis tournée pour lui parler en face. Et en posant mes pieds sur le trottoir je me suis rendue compte que mes escarpins avaient voldingués près de l'accélarateur.
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Pourquoi es-tu revenue ? m'a t-il demandé sans ciller.
-Oh ! Je suis vraiment désolée, je sais qu'il est un peu tard mais je voulais juste parler à Elijah, si c'est ça le problème, je promets de ne plus revenir si tard, mais comme il n'est pas à la réserve, je me suis dit qu'il pouvait peut-être être ...
-Non, non, m'arrêta t-il en se pinçant l'arrête du nez, je veux dire dans l'Etat de Washington. Aux dernière nouvelles tu étais dans ton coin à New York. Et là un vampire se pointe et tu le suis de plein grès ?

Je l'ai regardé en essayant de compendre ce qu'il voulait dire par là, est ce qu'il était en train de me dire que je n'étais pas la bienvenue ici alors que j'avais habité à Forks pendant quelques mois et j'avais même passé mon diplome ici, j'avais autant le droit que lui d'être ici, de quel droit il voulait me demander de quitter les environs. J'avais encore le droit de faire ce que je voulais. En plus j'avais pas besoin de sources de problèmes supllémentaires, d'éjà que j'avais la famille de mon père, pas la peine de rajouter en plus les monstres génétiques de la région.
-Attend, tu veux dire quoi, là ?

Il m'a regardé longuement dans les yeux puis s'est retourné pour fixer quelque chose dans la boutique avant de se retourner vers moi. Et de reprendre un masque de dureté.
-Elijah ne veux plus te voir, jamais.
-Et j'imagine bien sûr qu'il est trop occupé pour venir me le dire moi-même, repliquai-je avec ironie.
-Il demandera une injonction restrictive contre toi s'il te revoit traîner dans la région.
Pour le coup, je l'ai pas vu venir, celle là !
-Quoi ?! me suis-je exclamée, incapable de formuler une réplique plus reflechie ?
-Tu as très bien entendu, vas t-en, continua t-il stoïque à l'éclat tueur dans mes yeux.
Tout d'un coup j'ai pensé à un truc. Je n'avais toujours pas revu Elijah depuis qu'il était arrivé, donc il n'avait pas pu entendre ce que j'avais à lui dire, et puis, la dernière fois que je l'avais vu,
il avait pas trop l'air genre, va t-en ou je te fous la police sur le dos.
-J'y crois, bien sûr, ai-je retorqué en sentant un sourire triomphant s'étaler sur mes lèvres.
Et là, c'est lui qui l'a pas vu venir, il s'est penché très près de moi et m'a fixé avec ses iris glaciale, un regard vraiment reffroidissant, sérieusement.
-Très bien, tu le prends comme ça, alors écoute moi bien. Si tu restes dans le coin, JE demanderais cette injonction contre toi. Des gens t'ont vu t'exciter contre la porte du magasin, et nous avons des clients qui pourront témoigner contre toi, tu ne pourras pas t'apporcher à moins de 100 mètres des gérants de cette boutique. Et crois moi, je me débrouillerais qu'il y ait toujours lesdits gérants à côté d'Elijah. Alors va t-en, a t-il sifflé entre ses dents.

J'ai senti les larmes me monter aux yeux sans que j'arrive à me concentrer pour les retenir. J'étais pitoyable ! Mais en même temps, qu'est ce que je leur avais fait pour qu'il réagisse ainsi ? Je ne lui avais presque jamais parlé directement, sauf une fois pour lui demander l'heure et encore. Pourquoi tant d'animosité à mon encontre ?
-Est ce que, ai-je commencé d'une voix étranglée.
Je me suis raclée la gorge pour avoir une voix digne de la femme que j'étais et j'ai senti une larme dégringoler lentement le long de ma joue, elle était brûlante. Je bouillais de honte, de rage et d'impuissance.
-Est ce que, ai-je repris, Elijah est au courant de vos manip' pour m'écarter de son chemin.
-Non, a t-il répondu de but en blanc. Et ce ne sera pas le cas, ni de Lilou, il faut que tu comprennes que nous faisons ça pour leur bien. Si tu comprends et que tu es mûre et reflechie tu sais ce que tu as à faire.
-Mais vous ne comprenez pas, c'est le seul endroit où je suis à l'abri ...
-A l'abri de quoi ? De tes fans en délire ?, a t-il crié. Ce n'est pas une raison pour te sentir le centre du monde et ramenr tout à toi.

Je pleurais complètement maintenant, et je ne pouais même pas m'arrêter, une vraie madeleine, je m'essuyais les joues au fur et à mesure que les larmes coulaient mais elles ne s'arretaient pas pour autant. J'ai entrapperçu deux personnes aux bord de la route. Mes lèvres se sont contractées involontairement dans une moue des plus pitoyables et j'ai hoché la tête. Mato a poussé mes jambes dans la voiture et a claqué la portière derrière moi. Les larmes obscurcissaient royalement ma vision, mais il fallait que je bouge de là maintenant, parce que dans cinq minutes je n'en serais plus du tout capable.
J'ai demarré en trombe et j'ai pris le chemin du centre ville avant de choisir la nationale qui allait vers Forks. Le tout avec des larmes dans les yeux et dans le cou. Je ne savais plus quoi faire, je n'avais plus envie de ne rien faire. A un virage qui s'annoncait au loin, j'ai commencé à accelerer violement dans l'espoir que ma voiture fasse une embardée dans la forêt comme ça m'était déjà arrivé par le passé avec les vampires. Ah les vampires, pendant qu'on en parle, s'ils n'étaient pas entré dans ma vie, j'aurais certainement eu une vie pourrie mais au moins je ne saurais pas ce que c'est d'avoir le coeur brisé. Au pire j'aurais eu un travail minable de serveuse dans un taudis, j'aurais été marié à un flemmard de première fan de football et j'aurais un enfant casse-cou, qui entre paranthèse aurait été la raison de mon mariage avec le père. Au mieux je serais dans une université francaise, je ne connaitrais rien à l'amour, je n'aurais rien sû des mariages arrangés, mon père m'aurait presenté à quelqu'un de très sympa, je serais tombée amoureuse de lui et on se serait marié sans aucun problème pour personnes. Or, j'étais là, sur la route à accelerer vers un fossé, si je mourrais j'allais encore causer des problèmes à quelqu'un, j'ai tourné le volant au dernier moment et j'ai ralenti en arrivant dans la ville.
J'ai traversé toute la ville somnolente qui ignorait tout de la vie mystique qui entourait leur petite ville douillette et s'endormait après avoir vu le match de football ou de baseball. J'ai tourné sur le chemin de terre et j'ai continué jusqu'à ce que j'arrive devant la villa jaune. J'ai pris la lettre chauffée par mon menteau et je suis rentrée avec la clef que m'avait aimablement pretée Jack. J'ai réussi à trouver du papier et des enveloppes. J'ai d'abord écris une lettre à Jack, comment j'avais eu la lettre et ce qu'elle semblait representer aux yeux d'Ava, et je lui demandé d'aller poster les autres lettres en m'excusant de lui taxer, papier, enveloppes et timbres. Puis j'en ai écris une à Lilou, pour lui dire que je m'excusais d'avoir ramené Jack, parce qu'il ne serait jamais venu si je n'avais pas accepté de me joindre à lui, malgré tout ce qu'il aurait pu dire. Puis enfin une a Elijah, j'ai hésité entre une courte et une longue. Puis j'ai écris :
Elijah,
Je suis désolée. Je m'en vais comme tout le monde semble le vouloir. Au final, je ne sais même pas si tu recevras cette lettre si on reconnait mon écriture. J'espère que tu auras une vie digne de ce que tu mérites. Va de l'avant et oublie moi.
Tu auras toujours une place dans mon coeur, même malgré une injonction restrictive.
Meaghan.


Je l'ai regardé un moment puis je l'ai pliée et je l'ai glissée dans l'enveloppe puis je me suis levée, j'ai appelée Meryl pour lui annoncer ma décision, qu'elle a adoré, puis j'ai posé le magnifique portable bidouillé offert par Ava à une époque qui me semblait être à des centaines d'années lumières de là, sur la table puis je suis sortie pour aller à l'aéroport où j'ai dégoté une place pour la France en classe économique.
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