Petite sieste sur la plage... [fini]

[ narik c'est comme sur Guideala... 5 lignes! Attention tu vas perdre ton titre! ]

Narik m'aida à me relever après m'avoir relever. Je l'entendis prononcer mon nom avec toute la tendresse d'autrefois. Il souriait, s'excusant de ses réflexes, ses réflexes de survie. J'eus soudain envie de le frapper pour être partie. Cette envie amplifia quand il me dit qu'il allait repartir.
- Narik! Tu ne vas pas me laisser encore une fois! Quelques jours c'est rien! On peut vivre des siècles et toi tu me parles de rester quelques jours! Tu ne vaut guère mieux que mon père!

Malgré ma colère, il s'assit dans le sable, contemplant la mer. toujours en colère je l'entendis se comparer à la grande bleue. comme avant. Cette pensée me radoucis et à contrecoeur je m'assis à coté de lui.
- Ce n'est pas en nous laissant, en fuyant la réserve que tu seras libre. Narik? Pourquoi est ce que tu semble autant détester notre pouvoir?

Soudain je pris peur, réalisant la portée de mes paroles. Ne désirais-je pas quelques instants plus tôt être humaine... ou même pire... une vampire... Oui j'étais une louve! Une protectrice! Narik et moi avions beau fuir la réalité, nous n'y pouvions rien.

Narik ne sembla pas prêter attention à mon air effarée et continua à me poser des questions. J'eus envie d'être sincère.
- Ce que j'ai fait? J'ai assisté à la rupture d'un traité de paix, j'ai assisté a deux peuples qui était arrivé à une quasi bonne entente commencer à se déchirer. J'ai vu mon propre père chassait ma meilleure amie, sous prétexte que ces parents avaient tués des Quilleutes. Mais Narik crois moi! Je connais Bella Cullen, la mère de Crysalia. Elle n'aurait pas put tuer un des nôtres ! Tu comprends c'était une amie de Jacob [ mon père].

J'avais les larmes au bord des yeux. Pas des larmes de joie, comme celles qui avait failli surgir lorsque j'avais aperçu la silhouette de Narik. Non belle et bien les mêmes larmes acres que celle qui creusaient de profond sillon sur mes joues lors de mon arrivée sur la plage. J'eus de nouveau envie qu'il pleuve. J'ai tournais la tête pour que mon ami ne devine les perles tombant dans mon cou.
- Et toi? Murmurais-je Tu as fait quoi après être parti?

[Moarf tu sais Cinq ligne c'est jamais loin de quatre alors XD mais bon j'essayerai de faire attention]

- Oh c'est sur que je ne vaux guère mieux que ton père, mais moi je préfère fuir queu de rester voir les autres se déchirer.

Sa voix était calme et douce, comme toujours.

- Et je ne déteste pas notre pouvoir comme tu l'appelle, non, je fuis juste les obligations qu'il me donne. Je ne suis qu'un fuyard qui a peur de tous.

Toujours d'un calme étonnant Narik restait impassible face à la colère de Crysalia. Puis elle lui dit ce qui s'était passé. donnant dans le même temps son avis sur l'affaire. Une larme unique coula, repensant a cette triste affaire.

- Je te crois Kyzzie, je te crois. Moi aussi je pense que c'est impossible cette chose, mais c'est pour ça que je fuis. Personne ne me croira, je suis peu être un Quilleute mais personne ne me croira. Tous le monde c'est mit en tête que c'est la fautes au Vampire a cause d'une simple odeur. Mais il venait tous les jours dans cette pièce, n'est ce pas?

Puis il soupira a la question de la Lycanthrope.

- Je vais te raconté mon périple a travers les comtés de ce chaleureux monde.

Prenant l'air d'un fameux conteur venue de nul part pour prodigué son savoir, il raconta son voyage, les dangers qu'il avait parcourut. Il narrait tellement bien son histoire qu'il s'emballait et embellissait les choses. Mettant des gestes avec ses paroles. Espérant ainsi enlever sa tristesse et celle de Crysalia

Un fuyard. Narik avait toujours choisi de voyager. Mais le voyage était-il réellement une fuite? Et moi? J'avais beau resté ici je refusais de faire face à la vérité bien plus que Narik. Narik affronter le tout à sa manière. Il était un aventurier. De quel droit pouvais-je le juger, moi qui ne connaissais du monde uniquement ce que mon père m'en dépeignait. Mais ma fierté, ce défaut que je tenais de mon père m'empêcha de m'excuser et j'écoutais ses mots. Ils m'apaisaient. Narik était d'accord avec moi. C'était le premier. Moi père s'obstinait à me démontrer par tout les moyens que Crysalia et les siens étaient mauvais. Quand à ma mère, elle se rangeait de son coté, avec son petit regard triste et son faible sourire lorsqu'elle posait ses yeux sur moi. D'après elle il valait mieux se taire plutôt que de contredire Jacob. Mais ma mère est humaine, elle craint mon père et ses coups de rage. Moi je suis aussi forte que lui et j'ai appris à ne plus le craindre. Et il aura beau accusé Crysalia de toute les horreurs du monde, il ne pourra pas laver mon cerveau de la vérité. Désormais Narik me croyait et cette pensée me redonna courage.

La tête appuyée contre ma main, le coude dans le sable, j'écoutais le récit de son voyage. Lorsqu'il eut fini de me conter toute ces merveilles, ses couleurs et ces odeurs, je m'aperçus que je l'avais suivi dans ces contrées lointaines durant tout le temps qu'avait durer son histoire.
- Narik? Tu m'emmèneras la prochaine fois?

Narik sourit. Il passa sa main dans mes cheveux, comme il le faisait souvent... avant. avec douceur je repoussais la mèche qu'il avait fait tombé devant mes yeux. J'attrapais mes cheveux et commençais à les tresser, mon passe temps favori. Tripoter ses mèches infini qui me chatouillaient le dos. C'était un excellent remède à mon ennui, mais surtout lorsque la colère menacer de me submerger. Ou encore lorsque j'attendais quelque chose.... quelque chose d'important.... comme la réponse de Narik.
- Bien sur, mais a une condition, si au prochain trimestre tu obtiens une bonne note.

J'éclatais de rire. parfois Narik ressemblait tellement.... à un frère? un père?
- Tu n'aurais pas du poser cette condition. Tu vas te faire avoir crois moi. J'ai tellement peu d'ami à qui consacrer du temps que j'ai appris par coeur mes bouquins de math.

Un immense sourire s'étalait à présent sur ces lèvres, dévoilant ses dents si blanche.
- Et oui surprise, je reste jusqu’aux prochaines vacances, ahahahah, je t'ai bien eu.

Je ne compris qu'a ce moment la ce que sa petite phrase sous entendait. Seul le « si » et l'histoire de « bonne note »était parvenu jusqu'à mon cerveau.
- Le trimestre prochain? Ca veut dire que... tu restes jusqu'au vacances? C'est Génial!!!!

J'étais si heureuse que je sautais dans ses bras. Il me parla de me surveillais comme si j'étais encore l'enfant de 5 ans qu'il avait connu. J'éclatais de rire en le bourrant de coup affectueusement. ( oui je tape les gens que j'aime). Trois mois. Trois long mois en sa compagnie. Trois long mois pour rattraper tout ceux perdus. D'un coup le point de la perte de Crysalia devint un peu moins lourd. Mais la question que posa Narik alors fit redescendre mon allégresse. La véritable question, le véritable problème était ailleurs je le savais. C'était un prénom. Quelques lettres.
- Narik... tu es revenu ici pour affronter les vampires. Que mon père le veuille ou nous, tu es un Quilleute, il doit d'accueillir. En tant que second protecteur il doit t'accueillir.

Affronter les vampire. Triste réalité qui me reviens à la face plus durement qu'un boomerang. Mais la journée avait eu, avec l'annonce du séjour de Narik, son lot de bonne surprise, et je n'allait pas laisser la douleur du quotidien gâchait le peu de joie que je pouvait ressentir.

[ comme tu n'as pas lu les livres tu ne le sais pas, mais mon père Jacob est le sous-chef des Lycans ]

- Tu sais très bien pourquoi je suis la

Non Narik. Justement je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi tu es la. Je ne sais pas non plus pourquoi je suis la. Toi non plus tu ne sais pas pourquoi tu es la. Tu es la parce qu'on t'a crié de revenir, parce qu'aussi loin qu'on parte, nos racines sont ici. Je ne sais même pas pourquoi je suis née Narik, alors pourquoi essayer de comprendre ce qui me pousse à avancer. Pourquoi sommes nous ici sur cette plage? Pourquoi allons nous nous battre contre les Vampires? Tu ne saurais pas répondre à ces questions. Et pourtant tu viens ici. Moi je sais. La réponse, l'unique réponse est celle de notre nature. Nous sommes ici parce que nous avons le sang bouillant, parce que nous nous changeons en loup, parce que sommes des indiens, des Quilleutes. Parce que nous sommes des protecteurs. parce que toute notre destinée est écrite sur de vieille légende. Et parce que ces histoires ne nous laisserons jamais libre.

Mais je me tu. A la place de tout ces mots, de ce dégeuli du fond du coeur, je poussais un petit soupir, en espérant que Narik le mettrait sur le dos de sa décision d'aller voir mon père sur le champ. Je pouvais déjà deviner le regard de mon père. Du mépris. Narik méprisé pour être parti... comme lui il y a 16 ans... Papa pourquoi reproches tu aux autres tes propres erreurs?

Narik me souleva comme si je n'étais qu'une vulgaire plume, me redonnant le sourire. Ce petit sourire qui se fanait bien trop souvent, comme les fleurs à la tombée de la nuit. Son commentaire sur mon poids fut accueilli par une nouvelle avalanche de coup. Mon rire résonnait à présent, se perdant dans l'immensité de la plage. Et j'espérais que les grains de sables sauraient me rendre ces heureux souvenirs lorsque sur cette plage je viendrais verser mes larmes. Ainsi sur son dos, ballottant à chacun de ses pas, je me dirigeais, avec le coeur rempli d'appréhension, vers la petite maison que j'habitais dans la réserve.
- Maman sera ravi de te revoir, murmurais-je plus pour troubler le silence que par réel intérêt. S'il te plaît Narik, laisse moi parler à Jacob d'abord... ajoutais-je enfin

Mon regard allait du visage calme et impassible de Narik à celui bouillonnant de rage de Jacob. A ma grande stupeur Narik défiait mon père. Il le défiait au lieu de s'excuser. Je fermer mes yeux. Pourquoi l'avais-je amener ici? Narik venait d'être étiqueter comme opposant à la soif de vengeance de mon père. Le vrai coupable? Pourquoi lui dis tu tout ca Narik? Pourquoi lui dire que tu ne viens pas te battre. Derrière mes paupières closes, les larmes commençaient à se pointer. Mais je les repoussais. Je devais être forte... en apparence au moins. Narik venait de finir de parler et je n'avais entendu aucun bruit de meuble briser, de vase éclatés. Je rouvrit les yeux. Mon père me regardait. et dans ces yeux... trop de chose.
- Tu me déçois beaucoup Kizzy... murmura-t-il.

Il se détourna de moi... comme si je n'étais qu'un vulgaire insecte se pavanant devant lui. Je voulu parler mais aucun son ne franchi mes lèvres.
- Quant à toi Narik. La raison de ta venue je m'en moque. Se sera aux autres de juger. Tu veux dormir ici? Parfait Angela t'apportera un matelas dans le garage. Maintenant sort de chez moi...

Il se dirigea vers la cuisine, tandis que ma mère montait à l'étage chercher un matelas. Je rassemblais les dernières forces qui me restait pour me diriger vers la porte, mais un geste de mon père m'arrêta aussitôt. Toujours m'ignorant il lança à l'adresse de Narik:
- Et ne t'approche sous aucun prétexte de ma fille. Elle n'a pas besoin d'être souillée.

Souillée? Sa fille? C'était tout ce que j'étais? Un objet, un corps lui appartenant? Un quelque chose qu'il fallait garder propre? Un objet de porcelaine auquel on enlever régulièrement la poussière? de douleur je me changeait en loup brun pale et filait par la porte entrouverte. Ma mère qui arrivait avec un matelas essaya de me retenir.
- Laisse la! Elle reviendra. Et Narik... n'imagine même pas aller la chercher...

[ Truc à savoir: les loups communique par télépathie et leur esprit et lisible par tout les autres loups]

Une larme coula du coin de la paupière de la louve brune, roula lentement sur son nez. Lorsqu'elle atteignit son extrémité, elle resta la, immobile. Ses soeurs la rejoignirent, une par une, et lorsqu'elle furent plus nombreuses elles tombèrent en grosses gouttes, s'écrasant alors sur le sol. La louve renifla. Ses yeux étaient aveuglés par le flots de ces perles folles. Un loup noir la rejoint. Il la regarda tendrement et passa sa langue sur son museau, comme pour y chasser les larmes. Un flot d'image envahi l'esprit de la louve brune. Un flot d'image que tout deux partager alors dans l'intimité de l'ombre d'un arbre. Image rassurante et chaude, gommant peu à peu, rage, tristesse et détresse. Image qui pourtant était ressenti de tout ceux qui erraient version lupine. Mais les plus malins d'entre eux, reprendraient formes humaine pour laisser à ses deux êtres, encore si enfant, ces images réconfortantes. Et pourtant la première phrase que la louve parvins à faire, la première phrase qui chassa les images fut celle-ci:
** S'il te plaît pardonne lui, il a perdu sa soeur...**

Elle soupira, sembla pendant une poignée de minute chercher ses mots, dans ses pensées éparpillées en éventail.
** Imagine que ce soit moi... imagine que ce soit moi qui soit morte... ne te fierais-tu pas à ton premier soupçon, ne choisirais-tu pas les premiers suspects.**